Bonjour, Selon la 22081, si il n'y a pas d'indication de taille sur un perçage, alors la surface doit suivre l'indication du profil de surface de 0.3mm. Si une taille est indiquée sur le plan (pas une TED ou côte entre parenthèse), alors le perçage doit suivre l'indication de la 2768-m. Dans ce cas seul la dimension est contrôlée et la forme est donc libre. Sur le terrain, je constate que cette approche est inapplicable en pratique, et surtout contraire à l’objectif même d’une tolérance générale. Une cote, qu’elle soit linéaire ou angulaire, sert à contrôler une dimension et devrait donc être totalement indépendante de la géométrie. A mon sens, cela va à l’encontre de l'ISO 8015 et du principe d’indépendance, qui stipule explicitement que la dimension est indépendante de la géométrie.

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[quote=Thibaut Chastang]Bonjour, Selon la 22081, si il n'y a pas d'indication de taille sur un perçage, alors la surface doit suivre l'indication du profil de surface de 0.3mm. Si une taille est indiquée sur le plan (pas une TED ou côte entre parenthèse), alors le perçage doit suivre l'indication de la 2768-m. Dans ce cas seul la dimension est contrôlée et la forme est donc libre. Sur le terrain, je constate que cette approche est inapplicable en pratique, et surtout contraire à l’objectif même d’une tolérance générale. Une cote, qu’elle soit linéaire ou angulaire, sert à contrôler une dimension et devrait donc être totalement indépendante de la géométrie. A mon sens, cela va à l’encontre de l'ISO 8015 et du principe d’indépendance, qui stipule explicitement que la dimension est indépendante de la géométrie.[/quote] La 22081 perso, je refuse maintenant de l'appliqué et la déconseille partout.... Je met une Tolérance de Formes Tout Autour assez large pour figé rapidement toute la géométrie. ;)

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Bonjour ! La notion de tolérance générale représente l'opportunité d'alléger le nombre de cotes à tolérance particulaires sur un plan Avec pour objectif de maitriser la somme de mesure pour démontrer la conformité en phase : 1) laboratoire (métrologie) 2) production (bord de ligne et contrôle de sortie ou d'entrée) Quelle que soit la solution retenue, les "éléments" en tolérance générale sont considérés sans impact sur le fonctions client / Ces "éléments" : 1) ne sont pas sensés être mesuré en laboratoire, mais peuvent l'être. 2) ne seront jamais mesurés en production. Depuis 2 ans, nous avons défini notre propre démarche de définition des "éléments" en tolérance générale en nous inspirant de l'esprit de la 22081 sans pour autant l'appliquer fidèlement. La valeur de la tolérance générale est unique pour toute la pièce : c'est un profil de surface avec ou sans référentiel Il est mentionné au plan et s'applique à tout "élément" non particulièrement spécifié. La tolérance générale unique est définie suivant une règle interne se basant sur les valeurs des normes définissants les tolérances considérées "faisables" (NFT58000 - NF-EN-22768 - NF A 66-002 - ...) pour une technologie spécifique. Le 3D est considéré comme un numérique nominal parfait "TED" - raison pour laquelle je n'utilise pas le mot cote ou spécification pour décrire les dimensions en tolérance générales du 3D, mais "éléments" dés lors, si besoin, le TED peut faire l'objet d'une mesure de laboratoire de type Tomographie ou conventionnelle. Cette solution permet d'alléger efficacement les plans sur lesquels ne restent plus que les spécifications en tolérances particulaires. Le concepteur aura comme objectif de passer en tolérance particulaire le moins de spécifications - tout en s'assurant que les "éléments" en tolérances générales n'auront pas d'impact client. Nous nommons cet idéal "le juste nécessaire" Cordialement

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